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Mon engagement à Besançon

La politique comme mouvement


Je me permets ce petit billet sur la ville de Besançon car je suis fier d'y avoir mené une liste de citoyens talentueux, indépendants, dans un collectif inédit qui s'appelle Bisontines - Bisontins et dont le programme a convaincu des centaines d'électeurs.


En 2 ans, nous avons organisé :

  • 25 actions,

  • 100 réunions publiques et rencontres ayant rassemblé 5000 participants.




Je suis dans le désarroi le plus total quand je vois Besançon « la belle endormie »,


Cette ville ancienne capitale de région continuer d'avancer comme si elle était en vase clos, franche (libre) d'engagements vis à vis de sa région et de son pays, et ses élites se comporter comme des petits tyrans.


C'est de la philosophie je sais mais parfois l'analyse et la lecture aident aussi à comprendre et changer les choses.


Une ville de la taille de Besançon n'a pas d'avenir démographique, économique, et écologique si elle tourne le dos à une mission de modèle national.


Une ville paraît-il d'utopistes qui regarde le monde s'effondrer, mais dont les élus qui la gouvernent sont pourtant toujours dans la dialectique de la "réunion de quartier" et du petit compromis local type années 80. En ne prenant pas part aux combats du siècle, et qui se complaisent dans la confidentialité et la petite journée de travail tranquille. Natif de Paris j'ai cette liberté de ne pas être dans ce petit compromis local, cette pente glissante vers la stabilité qui est en fait un déclin, et de ne pas jouer le sage élu d'opposition. Si j'avais voulu être dans la majorité j'aurais fait le choix de me ranger dans la liste en position de gagner. Mais pour quoi faire ?


Je défends une vision alternative des choses, et pour moi c'est ça la politique : le mouvement.


Ne pas se compromettre et défendre ses idées quoi qu'il en coûte. Je ne suis pas né à Besançon mais j'y ai vécu 7 années. Je connais les promenades sous la pluie les longues soirées d'automne, la saison touristique, les innovateurs aussi, le monde économique et industrieux, et aussi les quartiers difficiles où la moitié des appartements sont habités par des femmes qui élèvent seules plusieurs enfants. Ainsi que la générosité de bienfaiteurs silencieux. Qu'on ne vienne pas me raconter que refuser d'écouter les innovateurs parce qu'ils sont de droite ou se satisfaire que des HLM trouvent preneur pour équilibrer les comptes c'est du progrès. Cette politique de l'immobilisme a déjà fait perdre des milliers d'habitants à Besançon et l'hémorragie continue.


Au cœur de la léthargie dans laquelle est engluée le monde politique local et tout ce que compte de malfaisants sbires une si magnifique région, on entendait une petite musique pendant la campagne électorale des élections municipales en 2020 : il fallait à tout prix que "la ville reste à gauche." Pauvre slogan d'une pauvre conception de la politique.


Car c'est là qu'est le péché originel d’un électorat vaincu par le chantage affectif : être de gauche, ce n'est pas "rester."


Retrouvez ici l’article « Municipale : Karim Bouhassoun, candidat "libre et indépendant" à Besançon », paru dans Macommune.info, suite à la conférence de presse de Karim Bouhassoun







 
 
 

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